Les origines de la commune TREVOL vient du latin "tres valles" (les trois vallées) ou du "trifurcium" (croisée des trois chemins) ou encore "Trivium" (Carrefour).
Les voies de passage revêtent une importance toute particulière dans le développement historique de Trévol. Les grands axes de circulations tels que l'Allier ou encore la Route des Intendants ont permis de placer le village à la croisée des grands chemins de la France, assurant ainsi sa pérennité économique.
Le site est habité dès l'époque gallo-romaine, comme l'attestent les vestiges de villa mis à jour au bord de l'Allier. Elle était une paroisse du diocèse d'AUTUN et devint en 1103 possession de l'abbaye de Cluny.
Avant la révolution de 1789, cinq grands fiefs composaient son territoire: Démoret, Avrilly, les Nonettes, Mirebeau, Chamerande. Sous l'ancien régime, TREVOL connaissait une certaine prospérité grâce à ses bois, ses moulins et également au relais de la poste de "la Perche", dont l'auberge était réputée et où le roi Louis XIV est descendu le 11 février 1692. Par la suite, la disparition de la culture des plantes entraîne le départ des tisserands et des peigneurs de chanvre. La situation empire au XIX ème siècle, notamment avec l'arrivée du chemin de fer, qui prive de travail les charretiers convoyeurs de bois. Après la seconde guerre mondiale, l'industrie de la chaux retrouve un certain essor. Aujourd'hui, le four à chaux n'existe plus, il ne reste que la rue. De nos jours les agriculteurs se spécialisent dans l'élevage et la culture du maïs.
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